C'est en 1912 à Stockholm que le dressage devient pour la première fois discipline olympique avec le saut d'obstacle et le concours complet.
Le couple cheval cavalier évolue dans une carrière et enchaine une série de figures de dressage composant un ensemble appelé "reprise".
Le programme peut être libre ou comporter des figures imposées. Le résultat que le juge va évaluer est finalement le degré de communication entre le cheval et le cavalier.
C'est également la discrétion des ordres qui est évaluée. L'harmonie du couple et son osmose parfaite sans que l'on ne puisse rien remarquer de l'extérieur.
Le jury, composé de deux à cinq juges, évalue l'aisance et la fluidité dans les mouvements du couple. Chaque figure est notée de zéro (figure non exécutée) à dix (exécution excellente). Le jury attribue aussi des notes d'ensemble permettant de juger un certain nombre de paramètres, dépendant du niveau technique de l'épreuve, tels que la précision de l'exécution, la soumission du cheval, la qualité des allures, l'impulsion, la position du cavalier, etc. Une note artistique est attribuée lors de la reprise libre en musique ; elle tient compte en particulier de l’harmonie de la reprise, de la chorégraphie et de la musique.
Art ou sport, on ne saurait choisir. La perfection exigée se retrouve jusque dans le choix de la tenue des cavaliers de dressage qui se présentent sur la piste en frac noir et haut de forme.